
Le comité d’organisation des Alpes françaises 2030 a bien grandi. « Nous sommes 29 aujourd’hui, et nous sommes en mission », assure Edgar Grospiron, son président, sur LinkedIn. Le COJOP a maintenant « une tête et des épaules », se félicite l’ancien champion olympique de ski de bosses, satisfait de l’avancement du recrutement : « Avec l’arrivée de la quasi-totalité de notre comité de direction autour de Cyril Linette, c’est une nouvelle dynamique qui entre en jeu. »
Le projet ne fait pas encore l’unanimité puisqu’un collectif de citoyens a saisi les tribunaux administratifs de Paris, Lyon et Marseille mi-septembre pour demander un débat public sur ces Jeux, au nom de l’intérêt général. Edgar Grospiron ne courbe pas l’échine pour autant. « J’entends ceux qui critiquent les Jeux d’hiver, ceux qui les dénoncent, mais aussi ceux qui doutent. Notre mission, c’est de convaincre. Ensemble, nous allons démontrer que ces Jeux peuvent être sobres et responsables, tant d’un point de vue budgétaire qu’environnemental, qu’ils peuvent contribuer à construire l’avenir des sports d’hiver et à développer la pratique sportive partout en France, qu’ils peuvent aider à accélérer des projets d’infrastructures dont certains territoires et leurs habitants ont besoin… »
Le président du COJOP réaffirme ainsi son ambition de « démontrer que les Jeux sont un investissement utile à l’économie, au territoire et à ses habitants, en accélérant des transformations qui réduisent l’impact de nos activités sur le fragile écosystème qui nous entoure ». Et de poursuivre : « Soyons lucides mais pas pessimistes, nous n’avons pas besoin des Jeux pour continuer à vivre, c’est vrai. Mais les Jeux peuvent nous permettre de vivre mieux, collectivement. Les Jeux sont un accélérateur. Avec eux, on mobilise des énergies et on crée une vitrine mondiale unique. Sans les Jeux, la vie continue. Avec les Jeux, on change d’échelle et on ouvre de nouvelles perspectives pour notre territoire, notre environnement et notre économie. »