— Publié le 20 juillet 2025

Méribel claque la porte des Jeux d’hiver 2030

Alpes françaises 2030

C’est un rebondissement de plus dont le comité d’organisation des Alpes françaises 2030 se serait bien passé. Alors qu’Edgar Grospiron et son équipe travaillent encore sur la carte des sites, Méribel a décidé de quitter le navire. Thierry Monin, le maire des Allues (commune qui comprend Méribel), a reçu Edgar Grospiron et ses conseillers jeudi pour échanger sur la place de la station dans le projet. Un rendez-vous qui n’a pas plu à l’élu au regard du communiqué qui a été publié dans la foulée.

« La charte olympique bafouée, les engagements pris initialement lors de la candidature, reniés, les paralympiques discriminés, d’importants surcoûts financiers de plusieurs dizaines de millions d’euros, une empreinte environnementale considérablement accrue, telles sont les conséquences des décisions envisagées par le COJOP. Dans ces conditions, Méribel ne cautionne pas la position du COJOP et souhaite bonne chance aux athlètes et aux sites organisateurs », peut-on lire. Le COJOP penche pour retirer le ski alpin féminin à Méribel, au profit de Val d’Isère, tout en lui laissant des épreuves paralympiques.

« La demande faite au maire des Allues d’organiser des épreuves paralympiques dissociées des épreuves olympiques alpines n’est ni conforme à la charte olympique ni aux engagements pris lors de la candidature. Méribel prend acte de ces décisions du COJOP et se retire de la mêlée, soucieuse de respecter les engagements pris dans le cadre de la candidature et de son schéma environnemental Méribel 2038. (…) Alpes 2030 serait la première destination depuis 2002 à remettre en cause la mutualisation des sites olympiques et paralympiques pour le ski. Une véritable aberration, à la fois logistique, financière, environnementale et symbolique. » Le COJOP a de son côté déclaré qu’ « aucun arbitrage définitif » n’avait été rendu.