
Contrat rempli. Le Rapport annuel 2024 de l’UCI révèle le joli bilan financier de l’instance lors de l’année passée avec un résultat annuel de 27,7 millions d’euros. Les Jeux de Paris 2024 ont boosté les comptes : ils ont permis à l’UCI de générer 21,9 millions d’euros revenus, soit un million de plus que pour Tokyo 2020. « Ces revenus permettront de financer les activités de développement et de solidarité de l’UCI, y compris les programmes de formation du Centre Mondial du Cyclisme, jusqu’à fin 2028 », explique la FI. Sans prendre en compte les revenus liés aux Jeux de Paris, le cycle 2021-2024 s’est clôturé avec un excédent d’environ 9,7 millions d’euros.
« Après une période marquée par la pandémie de Covid-19 puis une situation de tensions géopolitiques inédites, l’UCI a, depuis 2020, su rendre ses activités opérationnelles excédentaires, ce qui lui permet de disposer d’un budget complètement indépendant des revenus des Jeux olympiques, ce qui fait d’elle l’une des rares Fédérations Internationales dont le financement ne dépend pas de la tenue ou non des Jeux olympiques. L’UCI se trouve dans une situation lui permettant de planifier ses activités et investissements à long terme dans les meilleures conditions », souligne le rapport.
« Grâce à une gestion prudente et à des efforts constants de rationalisation, notre situation financière est solide, ce qui nous permet notamment d’investir sereinement dans les objectifs de notre Agenda 2030, confie la Directrice Générale de l’UCI, Amina Lanaya. L’un des temps forts de l’année a été, sans aucun doute, l’organisation conjointe des Championnats du monde Route et Route Paracyclisme UCI à Zurich un symbole fort de notre engagement en faveur d’un cyclisme plus inclusif. Nous avons également continué à progresser dans les domaines de l’intégrité, de la durabilité et de la sécurité des coureurs. Ces efforts ont été salués par l’ASOIF, qui nous classe une nouvelle fois parmi les Fédérations Internationales les plus exemplaires en matière de gouvernance sportive. » L’UCI se classe en effet à un point de la première place dans le dernier examen de la gouvernance des FI, mené par l’Association des Fédérations Internationales olympiques des sports d’été (ASOIF).