— Publié le 9 décembre 2025

Les Jeux africains de la Jeunesse reviennent en force

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Un dernier frisson pour clore une année historique. Le Mouvement olympique africain s’apprête à vibrer au rythme des Jeux africains de la Jeunesse, du 10 au 20 décembre. Une compétition majeure qui doit permettre au continent d’entretenir sa dynamique, marquée par l’élection de la Zimbabwéenne Kirsty Coventry à la tête du CIO et par l’organisation de la première édition des Jeux scolaires africains cet été.

Une trentaine de sports et une cinquantaine de nations

Les Jeux africains de la Jeunesse reviennent au calendrier après sept ans d’absence. En accueillant cette quatrième édition, l’Angola marche dans les pas du Maroc (2010), du Botswana (2014) et de l’Algérie (2018). L’événement a bien grandi au fil du temps, culminant en 2018 à dix jours de compétition, une trentaine de sports et quelque 3.000 athlètes âgés de 14 à 18 ans.

Cette année, le programme des sports inclut l’athlétisme, l’aviron, le basket et le basket 3×3, la boxe, le cyclisme sur route, le BMX, l’escrime, l’équitation, le football, le football de plage, le futsal, le golf, l’haltérophilie, la gymnastique, le handball, le handball de plage, le judo, le karaté, la lutte, la natation, le rugby, le tennis, le tennis de table, le taekwondo, le triathlon, le skateboard, le breakdance, le tir sportif, et même des jeux traditionnels africains comme le kiela ou le wela.

Le 4 décembre, l’organisation faisait état de plus de 2.200 inscriptions, notamment en athlétisme (457 athlètes) et en natation (290). Du côté des sports collectifs, les plus gros contingents seront en action du côté du basket 3×3 (298), du rugby (168 inscrits) et du handball (160 inscrits). « Même des sports moins courants, comme le skateboard (3 inscrits) et le triathlon (16 inscrits), affichent une participation diversifiée et représentative au sein des délégations », se félicite l’organisation.

« Les fondations d’un écosystème sportif robuste et inclusif »

En pleine célébration des 50 ans de son indépendance, l’Angola a déjà eu droit à la venue des champions du monde de football argentins en novembre et à l’inauguration du complexe olympique et paralympique José Armando Sayovo. Les Jeux africains de la Jeunesse permettront d’associer encore davantage la population locale.

« En investissant dans notre jeunesse et en créant de nouvelles plateformes de compétition adaptées à différents niveaux de développement, nous posons les fondations d’un écosystème sportif robuste et inclusif sur notre continent », souligne le président de l’ACNOA Mustapha Berraf, pour qui les JAJ « s’inscrivent dans la vision globale de l’ACNOA qui vise à multiplier les opportunités pour les jeunes talents africains et à renforcer les structures sportives du continent ».

La perspective des JOJ de Dakar 2026 accentue encore un peu plus la pertinence d’un tel événement. L’ACNOA a par ailleurs promis d’intégrer « une dimension numérique révolutionnaire » grâce à une plateforme digitale qui « connectera tous les spectateurs du continent ». Mustapha Berraf promet une chose : « L’Afrique ne sera plus spectatrice de son propre événement – elle en sera l’actrice principale, connectée, engagée, vibrante. »