
L’Euro Flag Paris 2025 s’ouvre jeudi au Parc Interdépartemental des Sports de Choisy ‑ Paris Val‑de‑Marne. Jusqu’à samedi, 43 équipes représentant 25 nations se mesureront pour obtenir un titre de champion d’Europe ainsi qu’une qualification pour les Championnats du monde 2026. Avant ce rendez-vous, l’avant-dernier championnat continental de l’année, le président de la Fédération internationale de football américain (IFAF) Pierre Trochet se confie à Francs Jeux dans un entretien en deux parties.
Entre un panel de championnats continentaux qui n’a jamais été aussi large, les Jeux mondiaux de Chengdu et des annonces majeures comme l’accord avec la NFL pour les Jeux olympiques de Los Angeles, 2025 est une sacrée année pour l’IFAF.
Oui, c’est une grande année ! Les années précédentes ont montré des progressions très importantes donc on peut sentir un vrai momentum autour de nos activités. Ce progrès est constant, on sent que ça vient soutenir une vision à long terme de notre fédération. On a eu les Jeux mondiaux, les championnats continentaux, on se prépare déjà pour le championnat du monde l’année prochaine, on a eu des annonces très importantes pour 2028, etc. C’est effectivement une année fantastique et on sait que les prochaines s’inscriront encore dans ce momentum.
Comment se profile cette édition de l’Euro Flag ?
On va vivre un super moment, c’est un peu notre main event cette année. L’Europe a toujours été très présente en termes de participation. Avec 43 équipes engagées, c’est une grosse édition. Avec nos partenaires locaux, on a voulu aller au-delà de l’aspect sportif en mettant en place tout un village d’activités. Un travail est mené avec la NFL et fédération française dans beaucoup écoles de la région pour faire découvrir l’activité, inciter les plus jeunes à rejoindre les clubs.
On aura Lionel Buton, Peter Anderson, la team beIN Sports, pour assurer l’animation et une partie de la diffusion. On aura une distribution multiplateformes sur l’ensemble des box, un partenariat avec Sport en France. Par rapport à Limerick (2023), c’est un grand saut en avant pour l’Euro Flag. Le niveau de compétition sera très élevé, les équipes vont venir chercher une place aux Championnats du monde. On va retrouver tout ce qui fait le flag : c’est fun, rapide, créatif, spectaculaire.
Les billets se vendent bien ?
C’est déjà une édition record en termes de tickets. Plusieurs milliers de personnes seront là jusqu’à samedi, ce sera une super fête. Un peu plus de 4000 personnes sont enregistrées sur la billetterie. Le grand changement, c’est que l’on vend des tickets pour la première fois pour l’Euro Flag. C’est forcément plus intéressant, et significatif, de vendre des billets plutôt que d’avoir une participation ouverte.
Avoir l’Euro Flag à Paris pourrait faciliter la venue future de la NFL ? C’est l’espoir de beaucoup de fans.
Bien évidemment. Les deux ne sont pas liés, mais on travaille main dans la main avec la NFL, on est très proches. D’ailleurs, du staff de la Ligue est présent à Paris, on enregistre des contenus pour des utilisations ultérieures, notamment sur les chaînes américaines. On est au milieu des séries internationales, qui passent par Dublin, Londres, Madrid. J’espère que Paris sera rapidement sur la carte. Je peux vous dire que c’est une possibilité. Maintenant, c’est entre les mains de la NFL et des instances françaises. Mais tout événement autour du foot américain qui rassemble les fans ne pourra qu’encourager la Ligue à positionner un match en France dans le futur.