La Fédération internationale de tennis de table fêtera son centenaire en 2026. A cette occasion, elle retrouvera Londres en tant qu’hôte des Championnats du monde, comme en 1926. Au-delà des symboles, l’ITTF souhaite aussi marquer cet anniversaire par des actes. Notamment modifier ses statuts. Le but : moderniser son cadre de gouvernance, comme l’ISU l’a fait au printemps.
Construire l’avenir ensemble
Réunie en mai, l’Assemblée générale a approuvé la résolution proposée par le bureau exécutif de l’ITTF visant à mettre les statuts au goût du jour. « La nouvelle Constitution sera élaborée par les membres et pour les membres de la famille mondiale du tennis de table », assure l’ITTF. Afin de garantir une impartialité totale, le processus est coordonné par le Dr Andrés Constantin, nouveau responsable de la gouvernance de l’ITTF. Toutes les fédérations membres auront l’opportunité d’apporter leur contribution, la FI désirant aboutir à « une Constitution co-créée, que chaque membre peut s’approprier ».
« La réforme constitutionnelle ne consiste pas seulement à rédiger un texte juridique, c’est une question de confiance, de légitimité et de construction commune de l’avenir, pose le Dr Andrés Constantin. En intégrant la participation à chaque étape, nous garantissons que la nouvelle Constitution de l’ITTF appartient véritablement à la famille ITTF. » La FI souhaite ainsi en faire « l’un des processus les plus participatifs de l’histoire de l’ITTF ». Les membres de la communauté internationale pourront participer via différents canaux, par exemple des réunions régionales ou des formulaires anonymes, pour partager leurs propositions. Des comptes-rendus seront publiés après chaque phase.
Neuf mois de gestation
La première phase durera jusqu’en novembre. Elle devra permettre d’impliquer la famille du tennis de table, en recevant ses contributions, et d’analyser les meilleures pratiques chez les autres FI. Une première version du texte sera rédigée à partir de ces éléments d’ici le mois de février 2026, avant une phase de validation, qui mobilisera le CIO, l’IPC ou encore l’ASOIF, et la finalisation du processus en avril-mai.
« Ma responsabilité est de veiller à ce que le processus soit neutre, rigoureux et accessible, affirme le Dr Constantin. Nous rencontrerons les parties prenantes là où elles se trouvent – au niveau régional, linguistique et pratique – et nous publierons des preuves claires de la manière dont leurs contributions ont influencé le texte. Ancré dans le mandat de l’Assemblée générale et aligné sur notre centenaire, il s’agit d’une occasion extraordinaire de renouveler l’ITTF, ensemble, pour l’avenir du tennis de table. »