— Publié le 29 juillet 2025

Les premiers Jeux scolaires africains, « l’aboutissement d’un rêve collectif »

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« Nous sommes les témoins d’un moment exceptionnel. » Les mots de Mustapha Berraf sont lourds de sens alors que la première édition des Jeux scolaires africains vient de commencer en Algérie. Né d’un partenariat avec la Fédération Internationale du Sport Scolaire (ISF), signé l’an passé, l’événement ouvre de nouvelles perspectives pour le sport africain. Jusqu’au 5 août, quelque 1.700 athlètes issus de 47 pays vont se mesurer, se rencontrer, s’enrichir mutuellement et acquérir une expérience inestimable. Une étape importante pour le développement du sport africain.

Accompagner la jeunesse et promouvoir l’olympisme

L’Association des comités nationaux d’Afrique (ACNOA) a défini trois objectifs : détecter et former les futurs talents sportifs africains ; renforcer les capacités des jeunes athlètes africains ; promouvoir les valeurs olympiques. Pour assurer la réussite de cette première édition et maximiser le nombre de pays et d’athlètes représentés, le gouvernement algérien a pris un engagement concret au mois de mai : la gratuité des frais de participation. « Ce geste fort garantit l’accès de tous les jeunes, quelles que soient les ressources de leur pays, à cette grande fête du sport scolaire africain », se félicite l’ACNOA, soulignant ici « la capacité de l’Afrique à promouvoir un modèle de coopération concrète, où l’équité et la jeunesse sont au cœur des priorités ».

L’accès aux tribunes du stade d’Annaba était aussi gratuit samedi soir pour la cérémonie d’ouverture afin que les habitants puissent partager cette fête. Vingt-cinq disciplines sont au programme de ces Jeux, qui se dérouleront dans quatre wilayas de l’est algérien : Annaba, Constantine, Skikda et Sétif. Le menu fait figure de répétition des JO avec 23 disciplines olympiques, de l’athlétisme à la natation, en passant par le basket 3×3, la lutte, l’équitation, le beach volley, le BMX, le tennis de table ou encore la gymnastique. Ce qui renforce encore davantage le poids de l’événement sur la route des Jeux africains de la Jeunesse 2025 et des Jeux olympiques de la Jeunesse 2026.

« L’un des rêves les plus chers » de l’ACNOA

L’ANOA n’est pas peu fière de voir se concrétiser ces Jeux scolaires, instrument idéal pour diffuser les valeurs olympiques, développer les jeunes talents et renforcer la solidarité entre les nations du continent. « L’ACNOA, fidèle à sa mission, réalise aujourd’hui l’un de ses rêves les plus chers : offrir à la jeunesse africaine un cadre d’épanouissement par le sport, dans l’esprit de l’Olympisme cher à Pierre de Coubertin, confie Mustapha Berraf. Ces Jeux sont la réponse concrète à une ambition partagée : faire du sport un pilier de la transformation du continent. Ils sont la promesse d’un avenir où chaque élève africain pourra rêver, se dépasser et incarner les valeurs olympiques. L’Afrique se dote enfin d’un rendez-vous continental dédié à l’excellence scolaire et sportive. Ces Jeux sont plus qu’une compétition, ils sont un acte fondateur. » Une étape majeure, assurément, pour que le Mouvement sportif africain continue de se structurer : en mettant l’accent sur la jeunesse, ces Jeux inaugureront « une tradition appelée à perdurer et à grandir, édition après édition », et participeront à bâtir « une Afrique unie par le sport et animée par l’excellence ».