— Publié le 8 décembre 2021

FrancsJeux décerne ses palmes pour l’année 2021

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FrancsJeux innove. Pour la deuxième fois. L’an passé, nous avions établi avec l’aide d’un jury d’experts le premier classement des francophones les plus influents du mouvement olympique au cours des 12 derniers mois. Il avait été dominé par Christophe Dubi, le directeur des Jeux olympiques au CIO. Le podium était complété par Tony Estanguet, le président du COJO Paris 2024, et Gianni Infantino, le président de la FIFA.

Changement de cap pour 2021. Au terme d’une année olympique encore perturbée par la crise sanitaire, mais marquée par la tenue des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, il nous a semblé pertinent de distinguer les hommes, les femmes et les institutions, mais aussi les réussites et les initiatives, les plus remarquables et remarqués.

Neuf catégories ont été été définies. Pour chacune, FrancsJeux a déterminé cinq nominés. Un jury international, composé de journalistes et personnalités qualifiées, a ensuite été réuni pour sélectionner le vainqueur de chacune des catégories, ses membres devant désigner un lauréat par catégorie.

Le vote est terminé. Les résultats seront dévoilés au cours de la deuxième quinzaine du mois de décembre. En attendant de connaître les lauréats du premier palmarès du mouvement olympique de FrancsJeux, voici la liste des catégories et des nominés. Et, en complément, la composition du jury.

Le dirigeant de l’année

  • John Coates (Australie) – A porté jusqu’à la victoire le dossier de Brisbane 2032
  • Kirsty Coventry (Zimbabwe) – Censée quitter le CIO au terme de son mandat à la commission des athlètes, elle en est devenue membre individuelle. Présidera la commission de coordination des Jeux de Brisbane 2032
  • Tony Estanguet (France) – Président du COJO Paris 2024, il a su tenir la cap du budget et de la vision des Jeux malgré les remous de la crise sanitaire
  • Ivo Ferriani (Italie) – Nouveau président de GAISF, déjà membre de la commission exécutive du CIO et président de l’IBSF (Fédération internationale de bobsleigh et skeleton)
  • Nicole Hoevertsz (Aruba) – Elue à la vice-présidence du CIO

La femme de l’année 

  • María José Alcalá (Mexique) – Présidente du comité olympique mexicain, la première du pays
  • Yael Arad (Israël) – Première présidente du comité olympique israélien, après avoir été la première médaillée olympique du pays
  • Seiko Hashimoto (Japon) – Présidente du comité d’organisation des Jeux de Tokyo 2020
  • Brigitte Henriques (France) – Elue à la présidence du CNOSF, première femme de l’histoire à occuper la fonction
  • Petra Sörling (Suède) – Elue à la présidence de l’ITTF (Fédération internationale de tennis de table), première dirigeante à présider l’instance depuis sa création

Le nouveau venu de l’année

  • Johan Eliasch (Suède) – Elu à la présidence de la FIS (Fédération internationale de ski)
  • Patrice Motsepe (Afrique du Sud) – Elu à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF)
  • Petra Sörling (Suède) – Elue à la présidence de l’ITTF
  • Luc Tardif (France) – Elu à la présidence de l’IIHF (Fédération internationale de hockey sur glace)
  • Emma Terho (Finlande) – Nouvelle présidente de la commission des athlètes du CIO

La bonne idée du CIO de l’année

  • L’attribution à Brisbane des Jeux d’été en 2032 onze ans avant l’échéance
  • La suspension de la Corée du Nord des Jeux de Pékin 2022 pour avoir boycotté ceux de Tokyo 2020
  • Les Virtual Olympic Series
  • Le lancement de la première plateforme de vente en ligne des produits dérivés des Jeux de Paris 2024, Milan-Cortina 2026 et Los Angeles 2028
  • La nouvelle devise olympique, avec l’ajout du mot « ensemble » : « Plus vite, plus haut, plus fort, ensemble »

La performance de l’année

  • L’équipe olympique japonaise – 58 médailles (dont 27 en or) aux Jeux de Tokyo, sans un seul supporteur dans les tribunes
  • Le comité d’organisation des Jeux de Tokyo – Plus de 670.000 tests anti-COVID effectués parmi les accrédités entre le 1er juillet le lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques.
  • Le COJO Paris 2024 – A 1.000 jours de l’ouverture, son budget reste à 3,9 milliards d’euros, contre 3,8 milliards à la création du COJO.
  • Thomas Bach – Réélu pour un deuxième mandat de 4 ans avec 93 voix pour (une seule contre)
  • Le comité d’organisation des Jeux de Los Angeles 2028 – A sept ans de l’événement, déjà cinq sponsors nationaux, dont trois partenaires premium (Deloitte, Delta, Comcast)

L’idée/initiative du COJO Paris 2024 de l’année

  • La tournée nationale des drapeaux olympiques et paralympiques
  • La cérémonie d’ouverture hors du stade
  • La course à handicap contre Eliud Kipchoge pour gagner des dossards pour le Marathon pour Tous
  • La stratégie climat (ambition de réduire de moitié les émissions de CO2)
  • La cérémonie de passation des drapeaux entre Tokyo et Paris organisée au Trocadéro

La personnalité du mouvement sportif qui aurait dû entrer au CIO en 2021

  • Bill Beaumont (Angleterre) – Président de World Rugby
  • Seiko Hashimoto (Japon) – Présidente du TOCOG
  • David Lappartient (France) – Président de l’UCI
  • Richard McLaren (Canada) – Juriste et consultant des fédérations internationales (boxe, haltérophilie)
  • Casey Wassermann (Etats-Unis) – Président de LA 2028

La meilleure idée/initiative/action de l’année d’une fédération internationale

  • Fédération internationale d’haltérophilie – La qualification de la Néo-Zélandaise Laurel Hubbard aux Jeux de Tokyo, première athlète transgenre de l’histoire dans une épreuve olympique
  • Union cycliste internationale – L’attribution des Mondiaux sur route 2025 à un pays africain, le Rwanda, pour la première fois de l’histoire
  • World Athletics – Le maintien pour une septième année de la suspension de la Fédération russe d’athlétisme
  • Fédération internationale de basket-ball (FIBA) – Les débuts réussis du basket 3×3 aux Jeux de Tokyo et la création (avec la NBA) de la Basketball Africa League
  • FIFA – L’évacuation de plus de 160 membres de la communauté du football en Afghanistan après la prise de Kaboul par les Talibans

Le faux-pas de l’année

  • La Super Ligue européenne de football
  • La Corée du Nord absente des Jeux de Tokyo pour raison sanitaire
  • Sheikh Ahmad al-Fahad al-Sabah, condamné par la justice suisse et contraint de renoncer à toutes ses fonctions dans le mouvement olympique
  • Yoshiro Mori, l’ex président du comité d’organisation des Jeux de Tokyo, poussé vers la sortie après ses propos sexistes
  • Le projet de la FIFA d’une Coupe de Monde de football tous les deux ans

 

Le jury du palmarès de FrancsJeux de l’année 2021

Alan Abrahamson – 3 Wire Sports (Etats-Unis)
Anthony Bloch – Bloch Consulting (France)
Jérémy Botton – Spartner (France)
Audrey Delacroix – Fédération française de tennis (France)
Edouard Donnelly – BeSport (France)
Charlotte Girard Fabre et Patrick Vajda – IFSO (France)
Sevi Hubert – JTA (Grande-Bretagne)
Ed Hula – Around the Rings (Etats-Unis)
Robert Livingstone – Games Bid (Canada)
Alain Lunzenfichter – Association mondiale des journalistes olympiques (France)
Alain Mercier – FrancsJeux (France)
Elise Morel – Olbia Conseil (France)
Boubacar Noumansana – Comité international des Jeux de la Francophonie (Gabon)
Emmanuel Pionner – Agence France Presse (France)
Rachel Pretti – L’Equipe (France)
Claire Rabès – France Sport Expertise (France)
Jean-Pierre Siutat – Association francophone de comités nationaux olympiques (France)
Philippe Vande Weyer – Le Soir (Belgique)
Giulia Zonca – La Stampa (Italie)