— Publié le 27 juillet 2021

L’économie française aux Jeux de Tokyo : Hurricane (5)

Tokyo 2020 Focus

Tokyo

A trois ans des Jeux de Paris 2024, les entreprises françaises ont déjà pris place dans le décor olympique. Pas moins de sept membres du GIE France Sport Expertise, où sont rassemblées plus d’une trentaine de sociétés de la filière de l’économie du sport, sont impliqués directement dans l’organisation des Jeux de Tokyo.

FrancsJeux les a interrogés sur leur présence et leur rôle dans l’événement olympique, mais aussi sur les perspectives d’activité aux Jeux de Paris 2024. Cinquième volet de la série, le groupe Hurricane, spécialisé dans les sports urbains, organisateur du FISE et de la Coupe du Monde UCI de BMX freestyle.

FrancsJeux : Comment se traduit la présence de votre entreprise aux Jeux de Tokyo ?

Olivier Pascal, directeur du développement international : Notre présence aux Jeux de Tokyo remonte assez loin en arrière, puisque nous avons collaboré avec le comité d’organisation et le CIO sur une étude de faisabilité d’un festival des sports urbains sur un cluster d’Ariake, où sont regroupés le BMX freestyle, le skateboard et le BMX race. Ce festival devait avoir lieu, mais il a été annulé en raison de la crise sanitaire. Nous avions été sollicités pour une mission de conseil en amont des Jeux. Nous sommes également impliqués directement sur le terrain, sur ce cluster des sports urbains, où le groupe Hurricane est un acteur majeur. Hurricane est également présent sur un autre site de compétition, le parc des sports urbains d’Aomi (escalade, basket 3×3), où nous travaillons avec le comité d’organisation et la FIBA sur l’animation entre les matchs de basket 3×3. Nous amenons des athlètes de BMX freestyle. Par ailleurs, nous avons remporté un appel d’offres pour l’habillage d’un site. Enfin, nous sommes en charge de la logistique du Club France, dont l’habillage, la vidéo et la connectivité.

Qu’attendez-vous de cette participation dans la perspective des Jeux de Paris 2024 ?

Etre acteur aux Jeux de Tokyo nous permet d’engranger de l’expérience au niveau olympique. Pour nous, il s’agit d’une première. Jusque-là, nous avions seulement été présents aux Jeux de la Jeunesse en 2018 à Buenos Aires. Nous espérons gagner en crédibilité au sein du mouvement olympique. Pour la suite, nous aimerions élargir à d’autres comités nationaux olympiques le concept de maisons sur l’événement, notamment aux Jeux d’hiver de Pékin en 2022, où nous allons proposer nos services via nos équipes en Chine. Pour les Jeux de Paris 2024, nous espérons être acteurs sur les aires de compétition de skateboard park, BMX freestyle et skateboard street. Le COJO a annoncé son intention d’externaliser certains secteurs de l’organisation sur le terrain. Nous allons nous positionner pour la partie opérationnelle du site de la Concorde, où seront rassemblés les sports urbains.