— Publié le 15 décembre 2020

Une version en anglais, pour étendre l’influence de la francophonie

Non classéTribune Focus

Décembre 2019. Après quelques semaines d’échanges et de discussions, et une salutaire campagne de soutien du mouvement olympique, FrancsJeux annonçait avoir renvoyé dans les oubliettes de l’histoire son projet de renoncement. « La flamme brûle encore », pouvions-nous titrer pour illustrer le début de cette deuxième vie.

Décembre 2020. Le site francophone de référence du mouvement olympique change de dimension. Il est désormais bilingue. Une version en anglais de l’article du jour et des autres sujets d’actualité est proposée chaque jour, depuis la fin du mois dernier, avec un décalage de seulement quelques heures sur l’édition en français.

Douze mois ont passé. Ils ont été marqués pour FrancJeux par l’assurance de pouvoir continuer à couvrir au quotidien l’actualité du mouvement sportif international, ses institutions, ses événements et ses acteurs. Le site le doit à son association avec l’agence de conseil Olbia, spécialisée dans l’accompagnement des acteurs sportifs pour leur développement, leur communication et leur stratégie. Il le doit aussi pour beaucoup à ses soutiens : l’AFCNO, l’A2FT, BeSport, Bloch Consulting, IFSO, Spartner.

Proposer une version anglaise pourrait être interprété comme un recul de la langue française. Il n’en est rien. A la différence d’un grand nombre de fédérations internationales, dont les intitulés ont abandonné le français pour un habillage anglophone, FrancsJeux ne remplace pas une langue par une autre. Le site ne retranche pas. Il ajoute.

En proposant une version en anglais, nous ambitionnons de toucher un nouveau public. Plus large. Plus universel, également. En ajoutant une deuxième langue, nous affichons notre souhait d’étendre l’influence de la francophonie dans le mouvement sportif international.

Dans la Charte olympique, les deux langues sont présentées comme officielles, mais le document le précise : « En cas de divergence entre le texte français et le texte anglais de la Charte olympique et de tout autre document du CIO, le texte français fera foi. » Depuis quelques semaines, nous suivons la même ligne de conduite. Deux langues, mais le français en tête. Bonne lecture. Enjoy reading.