— Newsletter

| | |

This page has been translated automatically by Gtranslate. Therefore, you might find translations errors at time.

— Publié le 9 octobre 2020

A Tokyo, Sebastian Coe milite pour la liberté d’expression

Institutions Focus

Thomas Bach et le CIO peuvent s’inquiéter : le mouvement pour un assouplissement de la règle 50 de la Charte olympique, relative à la liberté d’expression aux Jeux, compte un nouvel allié. Pas le moindre. En visite « exceptionnelle » à Tokyo, jeudi 8 octobre, Sebastian Coe s’est ouvertement déclaré favorable à une réforme du texte et des usages.

« J’ai dit clairement que si un athlète voulait mettre un genou à terre sur le podium, il avait tout mon soutien, a expliqué le président de World Athletics, après une visite express du stade olympique de la capitale japonaise. Les athlètes veulent refléter le monde dans lequel ils vivent. Pour moi, c’est tout à fait acceptable, tant que c’est fait avec un respect total pour les autres compétiteurs. Et je pense que la plupart des athlètes le comprennent. »

Sebastian Coe n’apporte rien de très nouveau à un débat relancé au printemps dernier par la contestation anti-policière aux Etats-Unis. Le Britannique prend seulement le pas d’un mouvement amorcé par plusieurs organisations d’athlètes, nationales et internationales. Mais il est le premier officiel de haut rang à s’exprimer publiquement en faveur d’une réforme de la Charte olympique.

Sebastian Coe n’est pas seulement le président de World Athletics et l’ancien boss des Jeux de Londres 2012. Il est devenu membre du CIO, en juillet dernier, à l’occasion de la 136ème session de l’instance olympique, organisée par visioconférence. Il est de la maison, donc.

Sa prise de position préfigure-t-elle un changement de cap pour le CIO ? Patience. Thomas Bach a initié en début d’année un processus de réflexion sur l’intérêt de modifier la règle. La commission des athlètes de l’instance olympique a été chargée de sonder ses représentations nationales, un peu partout dans le monde, afin de dégager une tendance sur la position des olympiens. Elle est censée présenter un rapport dans les mois à venir, avant les Jeux de Tokyo en 2021.

A Tokyo, jeudi 8 octobre, Sebastian Coe n’a pas seulement parlé de la liberté d’expression. Le double champion olympique a surtout brossé les Japonais dans le sens du poil. Invité à titre exceptionnel dans la capitale japonaise, alors que les ressortissants britanniques sont toujours interdits de voyage dans l’archipel, il s’est déclaré « absolument ravi » de pouvoir constater de visu les progrès réalisés par l’équipe de Tokyo dans la préparation des Jeux.

Accompagné de Jon Ridgeon, le directeur général de World Athletics, Sebastian Coe a poursuivi sa courte visite à Tokyo par une rencontre avec Yoshiro Mori, le président de Tokyo 2020, puis un échange avec Yuriko Koike, la gouverneure de la capitale japonaise.

« Je suis très enthousiaste à l’idée que l’athlétisme soit présent ici l’année prochaine, a assuré un Sebastian Coe très élégant, dans son costume bleu nuit, le bas du visage couvert par un masque à l’effigie de World Athletics.  Il y aura sans doute des ajustements à faire, mais je suis absolument convaincu que même dans ces circonstances, ce seront des Jeux fantastiques. »