— Publié le 15 février 2018

Sur la neige, le volley se rêve un avenir olympique

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L’exercice était audacieux. Attirer aux Jeux d’hiver une poignée d’anciennes vedettes du volley-ball, dont les Brésiliens Giba et Emmanuel. Monter un terrain à quelques minutes de route de la piste de bobsleigh. Inviter quelques membres du CIO, dont le Prince Albert de Monaco et le Serbe Nenad Lalovic.

Audacieux mais payant. La Fédération internationale de volley-ball (FIVB) a réussi son coup, mercredi 14 février, au sixième jour des Jeux d’hiver de PyeongChang. Elle a créé un petit événement en organisant, devant la Maison de l’Autriche, une exhibition de volley-ball sur neige.

Pour l’essentiel des observateurs, la discipline était inconnue. A en croire les envoyés de la FIVB à PyeongChang, dont le Serbe Aleksandar Boričić, président de la Confédération européenne (CEV), elle compterait déjà des pratiquants par dizaines de milliers. « Nous organisons un Tour européen depuis 2015, dit-il. Les premiers championnats d’Europe se disputeront le mois prochain en Autriche. Nous lancerons ensuite un World Tour, sans doute en 2019, puis des Mondiaux l’année suivante. » Pas moins de 17 pays européens auraient déjà mis sur pied un championnat national.

L’avenir? A PyeongChang, mercredi 14 février, le mot olympique est revenu dans toutes les questions des médias. Le volley sur neige aux Jeux d’hiver? La FIVB s’en amuse. « Nous n’en sommes pas encore là, répond Aleksandar Boričić. Aujourd’hui, nous cherchons seulement à développer notre pratique, dans le monde et tout au long de l’année. Entre la salle, la plage et maintenant la neige, il est possible de jouer au volley par tous les temps et sur tous les terrains. Les Jeux, nous verrons bien. Cela peut sembler encore lointain. Mais qui aurait pensé, dans les années 80, que le beach volley deviendrait olympique? »