— Publié le 18 janvier 2018

« Nous allons développer une offre sportive plus globale »

Divers Focus

Tout sauf anecdotique. TSE Consulting, l’une des agences de communication, stratégie et relations publiques les plus influentes du mouvement olympique, installée à Lausanne depuis sa création, a changé de nom. Depuis mercredi 17 janvier 2018, elle se fait appeler Burson-Marsteller Sport. Une nouvelle identité derrière laquelle se devine non seulement son intégration au sein de sa maison mère, mais également l’ambition de viser plus haut. Ramiro Prudencio (photo ci-dessous), le directeur général de Burson-Marsteller pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, l’a expliqué à FrancsJeux.

FrancsJeux: Un changement de nom n’est jamais anodin pour une société. Pourquoi avez-vous décidé de donner à TSE Consulting une nouvelle identité?

Ramiro Prudencio: TSE Consulting appartient à Burson-Marsteller depuis février 2016. De notre point de vue, les résultats de cette intégration sont très positifs. Nous en sommes très satisfaits. Nous avons passé ces deux premières années à mieux nous connaître, à comprendre comment nous fonctionnions les uns et les autres. Aujourd’hui, cette relation a besoin de franchir un nouveau palier. Le moment est venu. En devenant Burson-Marsteller Sport, TSE Consulting ne se contente pas de changer de nom. Son équipe est désormais plus impliquée dans les activités et l’organisation de notre groupe. Ensemble, nous allons développer une offre sportive plus globale.

Concrètement, comment allez-vous procéder?

Burson-Marsteller compte aujourd’hui 77 bureaux dans le monde. Nous allons utiliser ce réseau de clients. Et, dans le même temps, profiter de l’expertise de TSE Consulting dans le domaine du sport pour étendre notre offre. Au sein de Burson-Marsteller, les synergies sont nombreuses. Le groupe WPP, par exemple, a développé une grande expertise dans le domaine du sport. Nous allons associer toutes ces compétences.

 

 

TSE Consulting a collaboré ces dernières années avec des villes et des régions, des organisations sportives, des fédérations internationales et des candidatures aux grands événements. Parmi ces différents domaines, lequel souhaitez-vous privilégier?

Aucun. Nous n’avons pas l’intention d’établir des priorités, ou de nous concentrer sur un secteur en particulier. Au cours de la dernière décennie, le sport est devenu un marché très important, plus global et sophistiqué que jamais. La technologie a changé les règles du jeu. Dans le même temps, il est marqué par une demande grandissante de transparence et d’éthique, en ce qui concerne la gouvernance et les processus de sélection, notamment de la part des institutions. Il devient prioritaire de maintenir la confiance des parties prenantes, mais également des athlètes et du public. Tout cela créé un niveau de complexité très élevé. En associant nos forces et nos compétence, nous pouvons répondre aux attentes des clients.

Les nombreuses affaires qui secouent le mouvement sportif international vous ont-elles fait hésiter à vous engager plus directement sur ce terrain?

Non. Les affaires de corruption et le besoin accru de transparence ne sont pas l’exclusivité du mouvement sportif. Le même phénomène existe dans les autres secteurs d’activité, publics ou privés. Dans le monde de l’entreprise, notamment. Nous avons l’habitude de traiter ces questions avec nos autres clients.

Le CIO a souhaité réduire la durée et le coût de la campagne de candidature aux Jeux d’hiver 2026. Cette tendance au low-cost ne vous inquiète-t-elle pas, au moment de renforcer votre présence dans le sport?

Non. Même réduite dans le temps, il y aura toujours une campagne pour l’obtention des Jeux. Et nous ne sommes pas seulement présents dans le secteur des candidatures olympiques. Notre engagement dans le sport est beaucoup plus large.