— Publié le 27 juin 2015

« Je suis très fier de ce que nous avons accompli »

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Le rideau tombera dimanche soir, au stade olympique de Bakou, sur les Jeux Européens 2015. Les premiers de l’histoire. A quelques poignées d’heures du dénouement, il est encore trop tôt pour en dresser un bilan précis et détaillé. Mais il ne fait aucun doute que l’Azerbaïdjan a réussi son coup en organisant l’édition originale d’un événement destiné à s’installer durablement dans le paysage sportif international.

Azad Rahimov, le ministre des Sports d’Azerbaïdjan, le sait mieux que quiconque. Il n’a pas attendu les dernières notes de musique de la cérémonie de clôture pour l’expliquer à la presse. « Je suis très fier de ce que nous avons accompli et du retour très positif de ces Jeux, a-t-il avoué. L’un des objectifs de cette organisation était de faire mieux connaître notre pays à un public plus large tout autour du monde. Un objectif que nous voulions notamment atteindre avec la couverture télévisée des Jeux Européens. »

Le ministre des Sports a étalé devant lui ses chiffres. Et sa démonstration a pris tout son sens. Pas moins de 61 chaînes, dans 245 pays, ont diffusé les Jeux Européens 2015. Le public potentiel de l’événement a atteint 823 millions de foyers. A elle seule, la cérémonie d’ouverture a été diffusée en direct dans 120 pays. « Des résultats assez comparables, je crois, à ceux des Jeux d’hiver de Sotchi en 2014 », suggère Azad Rahimov.

Selon le ministre, l’Allemagne aurait décidé en cours de compétition de renforcer sa couverture télévisée. Elle était initialement prévue pour une centaine d’heures de diffusion en accès gratuit. Elle a été augmentée jusqu’à 125 heures. « En Italie, le groupe Sky a pris la décision de dédier une chaîne spécifique aux Jeux, Sky Sports Baku 2015 », se félicite Azad Rahimov.

Eloquent. Mais le pays ne veut pas en rester là. Prudent, Azad Rahimov botte habilement en touche face aux questions sur une possible candidature de Bakou aux Jeux d’été en 2024. « Nous déciderons d’ici septembre », se borne-t-il à répondre. Mais, candidate ou pas, la capitale présente un carnet de route très fourni pour les années à venir. « L’an prochain, nous organiserons les championnats du monde d’échecs, explique le ministre des Sports. Puis Bakou recevra, en juillet 2016, son premier Grand Prix de Formule 1. Dans un autre registre, nous allons accueillir les championnats d’Europe de football des moins de 17 ans et les Mondiaux juniors de voile. Par la suite, nous organiserons les Jeux Islamiques en 2017 et enfin, en 2020, quatre matches de l’Euro de football, dont un quart-de-finale. » N’en jetez plus.