— Publié le 21 avril 2015

Peace and Sport met le sport et la paix en alerte

Institutions Focus

L’année 2015 n’en est qu’à son premier tiers, mais elle est déjà bien remplie pour Peace and Sport. L’organisation internationale, basée en Principauté de Monaco, a dévoilé un nouveau logo. Elle a engagé un partenariat avec le Festival olympique de la jeunesse européenne d’hiver, organisé au mois de janvier dernier en Autriche et au Liechtenstein. Le 6 avril, elle a accompagné plus de 200 programmes dans le monde à l’occasion de la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix. Son opération « Carton blanc » a rassemblé près de 7 millions de personnes, une mobilisation en hausse de 1,5 million par rapport à l’édition 2014. Son Forum international, mis en sommeil l’an passé, retrouvera sa place dans le calendrier du 25 au 27 novembre 2015. Il se tiendra à Monaco.

Sa dernière initiative, présentée ce mardi 21 avril à l’ExpoCentre de Sotchi, dans le cadre de la Convention SportAccord, se révèle plus numérique. Son nom: Peace and Sport Watch. Un anglicisme derrière lequel apparaît un site internet, http://watch.peace-sport.org, conçu comme un « système d’alerte » destiné à mettre en lumière toute l’actualité relative à la paix par le sport. « Les bonnes nouvelles comme les mauvaises, explique Joël Bouzou, le président et fondateur de Peace and Sport. Une sorte de prolongement virtuel de notre Forum international. »

Le site se veut indépendant, engagé et pertinent. Un partenariat a été signé avec l’Agence France Presse avec pour objectif d’alimenter un fil d’informations régulièrement mis à jour, mais également la publication de photos et la mise en ligne de documents vidéos. Une rubrique d’opinion sera enrichie de nouveaux articles à un rythme hebdomadaire. « Une nouvelle énergie pour notre organisation », insiste Joël Bouzou.

Sur la page d’accueil du nouveau site de l’organisation, la dernière en date des actualités annonce la condamnation à mort, par un tribunal du Caire, de 11 Egyptiens arrêtés en 2012 après le drame de Port Saïd, un affrontement entre supporteurs dans les tribunes d’un stade de football qui avait provoqué la mort de 74 personnes. « La paix n’est pas seulement l’absence de guerre », résume Joël Bouzou.