— Publié le 1 août 2014

« Les partenaires nous aident à vendre l’image des Jeux Européens »

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Sur le site internet officiel des Jeux Européens 2015 à Bakou, les premiers de l’histoire, le compte-à-rebours affiche ce vendredi 1er août J – 315 avant l’ouverture. Un peu plus de dix mois. La veille, le comité d’organisation a annoncé la signature de McDonald’s comme « supporteur officiel » de l’événement. L’occasion pour Simon Clegg, le patron du comité d’organisation, de faire le point avec FrancsJeux sur les comptes de Bakou 2015, le programme de marketing et la campagne de promotion.

FrancsJeux: Vous venez d’annoncer la signature d’un nouveau « supporteur officiel », l’Américain McDonald’s. Où en êtes vous, à 315 jours du début des Jeux Européens de Bakou, dans le programme de marketing?

Simon Clegg: Nous avons distingué deux niveaux de partenariat: les partenaires et les supporteurs officiels. Dans la première catégorie, il a été fixé un nombre maximum de huit marques, afin de garantir à chacune une présence visible sur les sites de compétition. Nous en avons déjà quatre: Procter & Gamble, BP, Tissot et Nar Mobile. Nous sommes en discussion avancée pour signer quatre nouveaux partenariats et atteindre prochainement notre objectif. Concernant les supporteurs officiels, nous devrions en compter une douzaine avant le début des Jeux. Nous en avons déjà deux: McDonald’s et Tickethour. A ce stade de la préparation, je suis très satisfait de notre programme de marketing. Nous sommes sur les rails.

Quelle présence auront les partenaires aux Jeux Européens?

A la différence des Jeux olympiques, nous sommes autorisés à afficher les noms des marques partenaires et leurs logos sur les sites de compétition. Elles seront toutes présentes autour de la piste d’athlétisme, comme dans tous les autres sites.

Organiser un événement pour la première fois a-t-il rendu la recherche de partenaires marketing plus complexe, ou au contraire plus aisée?

Les deux. Présenter une page blanche, partir de rien, a constitué un sacré défi au moment de démarcher des potentiels partenaires économiques. Mais, à l’inverse, nous avons pu les approcher en leur offrant l’opportunité d’explorer avec nous un terrain vierge et plein de possibilités. Tout est à faire, tout est à inventer, pour nous comme pour eux.

Les partenaires marketing sont-ils engagés à vos côtés dans un effort de promotion des Jeux Européens 2015 à Bakou?

Oui. Nous avons le souci, depuis le début, de trouver un bon équilibre entre les entreprises nationales et les marques internationales. Dans les deux cas, elles nous accompagnent dans notre campagne de promotion. McDonald’s, par exemple, sert 750.000 clients par mois en Azerbaïdjan. La marque a prévu un programme de communication autour de Bakou 2015 à l’intention du public national. La promotion de l’événement, dans le pays et en dehors de ses frontières, constitue actuellement une de nos priorités. Nous sommes partis d’assez bas dans ce domaine, mais nous sommes en train d’accélérer. Vous le verrez dans les prochains mois, nous avons imaginé des moyens originaux et innovants de faire parler des Jeux Européens.

Où en êtes-vous du budget de l’événement? Est-il bouclé?

Le budget marketing est sur les bons rails. Il devrait être bouclé. Mais nous n’oublions jamais que nous sommes en train de créer une nouvelle marque, la marque Jeux Européens. Pour cela, nous avons besoin d’argent, bien sûr, mais aussi de promotion. De nos partenaires, nous n’attendons pas seulement un chèque, nous leur demandons également qu’ils nous aident à vendre l’événement au public, en Azerbaïdjan comme dans toute l’Europe.