— Publié le 9 février 2014

Pyeongchang rapproche les époques

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Joli coup. Au troisième jour des Jeux de Sotchi, dimanche 9 février, l’événement politico-mondain n’a pas été russe. Et, autre performance, il n’a concerné ni de près ni même de très loin Vladimir Poutine. En inaugurant en grandes pompes la « Maison de Pyeongchang 2018 », au coeur du Parc olympique, les organisateurs des prochains Jeux d’hiver ont rassemblé dans une même salle un contingent très fourni de membres du CIO. Surtout, ils ont rapproché les époques en réunissant, le temps d’une poignée de toasts, l’actuel président du CIO et son prédécesseur.

Thomas Bach et Jacques Rogge posant côte à côte, un verre à la main, une écharpe rouge et blanche autour du cou… L’image est inédite. Mais elle se veut symbolique. Le comité d’organisation de Pyeongchang 2018 a rassemblé les deux hommes, ce dimanche 9 février, pour établir un pont entre les époques. En 2011, le dirigeant belge présidait le CIO le jour où la ville coréenne a été choisie pour accueillir les Jeux. Son successeur allemand sera amené, dans quatre ans, à s’exprimer devant le monde entier lors de la cérémonie d’ouverture.

En attendant, Thomas Bach a levé son verre (d’eau) pour souhaiter bonne chance aux Coréens. Puis il a rappelé l’importance pour la Corée du Sud d’utiliser les quatre prochaines années à préparer au mieux leurs athlètes à briller à domicile. « Le succès des Jeux tient aussi, pour beaucoup, à la réussite des athlètes du pays-hôte ». Avant de quitter, sourire aux lèvres, une assemblée où se sont pressés une bonne trentaine de membres du CIO.