— Publié le 13 novembre 2013

A Sotchi, les dopés ne dormiront pas tranquille

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Thomas Bach attaque son premier mandat pied au plancher. En visite à Johannesburg, où se tient actuellement la 4ème Conférence mondiale sur le dopage dans le sport, le président du CIO a créé l’événement. Il a annoncé une hausse des contrôles antidopage avant les Jeux d’hiver de Sotchi.

Pas moins de 1.269 tests antidopage seront menés dans les semaines précédant la quinzaine olympique, soit environ 400 de plus qu’en 2010, avant les Jeux de Vancouver. Au total, 2.453 contrôles sont prévus avant et pendant les Jeux.

« Nous devons être plus rusés et sévères dans notre lutte contre le dopage que lors des précédents Jeux d’hiver », a déclaré Thomas Bach. Il en coûtera quelques millions de dollars. Tant pis. Ou tant mieux. « Il s’agit d’un investissement pour l’avenir du sport », a suggéré le dirigeant allemand.

L’ancien escrimeur a déclaré qu’il avait longtemps été partisan d’une suspension à vie, même pour la première violation antidopage, avant de comprendre que de telles sanctions étaient impossibles. Revenu à un objectif plus réaliste, il presse aujourd’hui les délégués d’entériner dès cette semaine le Code mondial antidopage 2015, qui prévoit de doubler à quatre ans la durée de suspension pour les athlètes reconnus coupables de dopage intentionnel, contre deux ans, le tarif habituel jusqu’à présent.

« La lutte contre le dopage, c’est comme des mesures de sécurité. C’est aussi une question de dissuasion et de protection, a fait valoir Thomas Bach. Nos mesures de sécurité, et donc nos contrôles doivent être encore améliorés. Protéger les athlètes propres doit être notre objectif ultime. Cela doit être la première priorité de toutes nos décisions et nos initiatives. »