— Publié le 7 mai 2013

L’homme qui veut unifier les championnats du monde

Institutions Focus

 

Marius Vizer n’est pas seulement le président, depuis 2007, de la Fédération internationale de judo. Le dirigeant autrichien vise également la présidence de SportAccord, où il espère succéder en fin de mois au Néerlandais Hein Verbruggen. Pour FrancsJeux, il explique le pourquoi et le comment de sa candidature. Et glisse un mot sur son rival pour l’élection, le Français Bernard Lapasset, président de la Fédération internationale de rugby.

FrancsJeux : Pourquoi êtes-vous candidat à la présidence de SportAccord ?
Marius Vizer : Je suis candidat parce que je considère que le sport a besoin d’être administré et organisé de façon globale. A l’image, finalement, de l’économie et de la société. Pour cela, j’ai développé un programme qui, s’il est soutenu par les fédérations internationales, peut générer un événement global dont les recettes pourraient contribuer au financement du sport à tous les niveaux, depuis la base jusqu’aux Jeux olympiques.

Quelles sont les grandes lignes de votre programme ?
J’aimerais apporter une valeur ajoutée aux fédérations internationales, dans leur management, l’organisation des événements, le marketing, les médias, les ressources financières. Je souhaite aussi assurer plus de promotion pour le sport et mettre en place un modèle de gouvernance qui soit applicable dans tous les secteurs de la société. Je projette également de fonder une Banque internationale du sport, une compagnie d’assurances pour le sport et une Loterie du sport. Enfin, je propose la création de championnats du monde « unifiés », un événement qui réunirait tous les sports, olympiques et non olympiques. En leur donnant une plus grande visibilité, ces Mondiaux apporteraient aux fédérations, nationales et internationales, une nouvelle source de revenus.

En cas de victoire, quelle orientation souhaitez-vous donner à SportAccord ?
Mon objectif est de transformer SportAccord en une organisation efficace et lucrative, qui favorise les intérêts des fédérations internationales, des confédérations continentales et des fédérations nationales dans tous les sports. Un objectif que j’entends atteindre en travaillant en collaboration et en soutien du mouvement olympique.

Que pensez-vous de votre adversaire pour la présidence de SportAccord, le Français Bernard Lapasset ?
J’apprécie Bernard Lapasset en tant que collègue dans le mouvement olympique. Mais je ne le connais pas assez pour juger de ce qu’il pourrait réaliser à l’avenir dans le cadre de SportAccord.