— Publié le 9 novembre 2020

Une élection privée d’un quart des électeurs

AIBA

Paradoxe. Avec sept candidats, la prochaine élection à la présidence de l’AIBA s’annonce comme la plus incertaine de l’histoire. Mais elle sera également marquée par un nombre record de pays exclus du vote. Pas moins de 57 fédérations nationales de l’instance internationales de la boxe, sur un total de 200, ne pourront pas participer au scrutin prévu le 12 décembre 2020, au premier jour du congrès annuel. Elles ont été déclarées inéligibles par la commission des élections de l’AIBA. En cause, un défaut ou un retard de leur cotisation annuelle à l’AIBA. Avec plus de 25 % des fédérations nationales exclues du vote, l’élection à la présidence aura plus encore une allure de loterie. Neuf pays des Caraïbes, notamment, ne pourront pas se prononcer sur le choix du futur président. Une  situation qui ne fera pas les affaires du seul candidat issu de la région, le Dominicain Bienvenido Solano. Pour rappel, les six autres candidats sont l’Azéri Suleyman Mikayilov, l’Emirati Anas Al Otaiba, le Russe Umar Kremlev, l’Allemand Ramie Al-Masri, le Néerlandais Boris Van der Vorst, et le Marocain Mohamed Moustahsane, actuel président par intérim.