— Publié le 25 juin 2019

A Lausanne, le CIO donne son feu vert à Paris 2024

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Le skateboard, l’escalade et le surf, déjà choisis avec le même statut par les organisateurs des Jeux de Tokyo 2020, en reprendront pour un second tour. Le breakdance découvrira l’ambiance olympique.

Habile, l’équipe de Paris 2024 avait désigné du doigt le plus ancien membre français de l’institution, Guy Drut, pour porter devant ses pairs la bonne parole de ces quatre sports additionnels. Un choix décalé et audacieux. Mais un choix payant.

Le champion olympique du 110 m haies en 1976 n’était sûrement pas le mieux placé pour présenter le skateboard ou l’escalade. Mais il a joué sa partition sans une fausse note. « Depuis les premiers Jeux de l’aire moderne en 1896, beaucoup de choses ont changé, a-t-il expliqué avec conviction. Tout change autour de nous. Mais si les Jeux restent le plus grand événement au monde, c’est parce que nous aussi, nous avons su changer. Les quatre sports ne sont pas les sports avec lesquels je suis le plus familier. Mais le plus important, c’est que Paris 2024 puisse être en phase avec son temps. La cible, ce n’est pas moi, ce n’est pas vous. La cible, ce sont nos enfants et petits-enfants.« 

Guy Drut a fait mouche. L’assistance n’a pas osé la moindre contestation.

Tony Estanguet lui a succédé à la tribune. Le président du COJO a sorti de sa poche une volée de chiffres et quelques rappels toujours bons à entendre. « Ce sont des sports qui ont des quotas d’athlètes raisonnables, a-t-il plaidé. Seulement 248 athlètes. Cette proposition ajoute en plus le même nombre d’athlètes femmes et hommes ». Thomas Bach a apprécié.