Institutions - 19/02/2019
Devant le TAS, Semenya se bat pour la loi du genre
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C’est fait. Enfin. Les trois experts de l’AMA envoyés depuis la semaine passé en immersion au laboratoire antidopage de Moscou ont terminé leur travail. Ils ont accompli leur mission.
L’Agence mondiale antidopage est formelle. Elle l’a annoncé via un communiqué, où se devinent entre les lignes une pointe de fierté et un réel soulagement : ses trois spécialistes ne repartent pas de Russie les poches vides, comme après leur dernière visite à Moscou. Ils ont récupéré les données des contrôles de l’ancien laboratoire.
Craig Reedie a commenté la nouvelles sans retenir un penchant à l’emphase : « C’est une avancée majeure pour un sport propre. La longue impasse entourant l’accès à l’ancien laboratoire de Moscou a pris fin et c’est une excellente nouvelle. »
Un épisode se termine. Il a été plus long que prévu. Arrivés en milieu de semaine passée dans la capitale russe, les experts de l’AMA étaient censés plier l’affaire en 3 jours. Ils en ont eu besoin d’un peu plus du double pour venir à bout du travail. La raison ? Mystère.
La suite s’annonce copieuse. Les équipes de l’AMA vont devoir authentifier ces centaines de données, rapatriées sans retard vers le siège de l’organisation à Montréal. Craig Reedie prévient : « Vu la quantité de données, cela prendra du temps, mais nos experts ont les outils pour vérifier cela avec un degré élevé de certitude. » Cool.
Pendant cette phase de travail, les experts de l’AMA s’attacheront à isoler, parmi le millier de données extraites du laboratoire de Moscou, les cas les plus suspects. Il leur faudra ensuite obtenir des autorités russes la mise à disposition des échantillons de prélèvement correspondant à ces données. La Russie devra s’y soumettre au plus tard le 30 juin 2019. Les échantillons suspects seront ensuite analysés dans un laboratoire agréé.
En attendant, le comité exécutif de l’AMA doit se réunir dès la semaine prochaine, mardi 22 janvier, pour décider du sort de l’agence russe antidopage (RUSADA).
Pour cela, l’organe suprême de l’AMA doit s’appuyer sur une recommandation de son comité de révision de la conformité (CRC). Elle était censée venir au plus tard jeudi 17 janvier, au terme d’une réunion du comité en question, organisée en tout début de semaine. Mais ses membres ont été incapables de pondre la moindre recommandation, faute de disposer des éléments apportés par la mission à Moscou.
A en croire un porte-parole de l’AMA, la recommandation a été « finalisée ». A la va-vite, semble-t-il, au cours des quelques heures ayant suivi la fin de la visite dans la capitale russes des envoyés de Montréal. Mais elle serait dans les tuyaux. « Un rapport du CRC a été envoyé aux membres du comité exécutif », confirme l’AMA.
Reste l’essentiel : la lutte contre les tricheurs. A en croire Craig Reedie, l’AMA s’y attaquera sans tarder. « Une fois les données authentifiées, nous serons en mesure de passer à la troisième phase et d’aider les différentes organisations concernées, sportives et antidopage, à monter des dossiers solides contre les sportifs dopés », a assuré le dirigeant écossais.
Le feuilleton du dopage en Russie n’est pas terminé. Mais ses principaux acteurs pourraient changer au cours des mois à venir.
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