— Publié le 8 mars 2013

Les 10 femmes d’influence du sport francophone

Institutions Focus

Les femmes sont à l’honneur, ce vendredi 8 mars 2013. Une journée internationale leur est consacrée, plus médiatisée que jamais. FrancsJeux ne pouvait l’ignorer. L’occasion de dresser une liste, forcément subjective et évidemment non exhaustive, des 10 femmes francophones qui pèsent, et surtout vont peser, sur le mouvement sportif international.

Nawal El Moutawakel (Maroc)

L’ancienne championne olympique d’athlétisme, titrée sur 400 m haies aux Jeux de Los Angeles en 1984, cumule les fonctions dirigeantes. Vice-présidente de l’IAAF et du CIO, elle dirige la commission de coordination des Jeux de Rio. A été citée par le quotidien L’Equipe parmi les huit possibles postulants à la succession de Jacques Rogge à la tête de l’institution olympique.

Valérie Fourneyron (France)

La ministre française des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative se fait de plus en plus entendre dans le mouvement sportif. En visite récente à Niamey, au Niger, elle a prononcé un discours très remarqué à la 34ème Conférence ministérielle de la CONFEJES.

Lydia Nsekera (Burundi)

Présidente de la Fédération de football du Burundi, elle est devenue l’an passé la première femme à siéger au comité exécutif de la FIFA. Egalement membre du CIO depuis 2009.

Christiane Ayotte (Canada)

Cette scientifique dirige le laboratoire de contrôle antidopage de l’INRS de Montréal, l’un des principaux centres de dépistage accrédités par l’AMA. Elle était en charge de superviser les tests de lutte contre le dopage aux Jeux olympiques et paralympiques de Vancouver en 2010.

Yannick Souvré (France)

L’ancienne meneuse de jeu de l’équipe de France de basket-ball est directrice générale de FIBA Europe Properties, l’agence en charge des droits marketing, merchandising et télévisuels de la FIBA Europe.

Brigitte Deydier (France)

Triple championne du monde de judo dans les années 80, elle dirige depuis sa création le comité d’organisation de la Ryder Cup de golf 2018.

Béatrice Allen (Gambie)

Passée par l’ONU et par différentes missions commerciales en Gambie, elle est entrée au CIO en 2006, où elle siège depuis trois ans à la commission de coordination des Jeux de Rio 2016.

Aïcha Garad Ali (Djibouti)

L’une des dernières entrées au CIO, où elle a été élue en juillet 2012. Une fonction que cette ancienne capitaine de l’équipe djiboutienne de handball cumule avec un siège au Conseil exécutif de la Fédération internationale de taekwondo.

Françoise Lasne (France)

Nommée en 2010 directrice du laboratoire antidopage de Chatenay-Malabry, en région parisienne, elle s’était fait connaître en 2000 pour avoir mis au point le test de détection de l’EPO.

Charlotte Casiraghi (Monaco)

La fille de Caroline de Monaco et de Stefano Casiraghi occupe aujourd’hui plus souvent les pages de la presse people que les rubriques sportives. Mais son talent de cavalière, et son appartenance à la famille princière, pourraient l’amener à jouer un rôle dans le mouvement sportif. A succédé à sa mère comme présidente honoraire du Jumping International de Monte-Carlo.