— Publié le 16 mars 2014

Jasper Belcaen – Ski Alpin Handisport – Belgique

Interview OIF

Le Point de vue de l’athlète Episode 55 : Jasper Belcaen – Ski Alpin Handisport – Belgique

Dans chaque épisode, un athlète francophone partage des épisodes forts de sa carrière et explique quelle place la langue française tient dans son parcours sportif et personnel. Une série proposée par l’Organisation Internationale de la FrancophonieLe Français J’Adore et FrancsJeux.com, premier site d’info dédié au mouvement sportif international francophone.

A 21 ans, l’un des deux seuls représentants belges aux Jeux de Sotchi découvre l’ambiance paralympique. Une expérience qu’il n’oubliera pas de sitôt. Et qu’il pense déjà à renouveler dans quatre ans à PyeongChang.

FrancsJeux : Quelle impression vous ont laissé les Jeux de Sotchi, vos premiers ?

Jasper Belcaen : C’était une expérience incroyable. J’avais participé l’an passé aux championnats du monde et j’avais trouvé cela déjà grand. Mais là, c’est vraiment très très grand. J’ai beaucoup travaillé pour être à Sotchi. Et je dois dire que j’étais déjà très heureux d’être présent, quels que soient les résultats. Mais avoir vécu un tel événement me donne envie d’y revenir plus fort dans quatre ans. Je vais peut-être devoir partir en Amérique pour m’entraîner et progresser.

Votre équipe compte seulement deux représentants à Sotchi, Denis Colle en snowboard et vous-même en ski alpin debout. Comment faites-vous pour vous préparer ?

C’est vrai, nous sommes vraiment une toute petite équipe. Je me suis longtemps entraîné avec Natasha de Troyer, une skieuse malvoyante, mais elle a arrêté après les Jeux paralympiques de Vancouver en 2010. J’ai continué seul. Et j’ai décidé d’essayer d’aller à Sotchi. Maintenant, je dois chercher une équipe un peu plus grande. Je veux insister car je crois avoir une grande marge de progression. Le ski est un sport pro, même en handisport. A Sotchi, les meilleurs ont souvent 33 ou 35 ans.

Comment êtes-vous venu au ski alpin ?

Mes parents m’ont encouragé très tôt à skier. Ils m’ont mis sur des skis, la première fois, lorsque j’avais seulement 3 ans. A 12 ans, j’ai commencé la compétition. A 14 ans, j’ai disputé ma première Coupe d’Europe. Et me voilà aux Jeux paralympiques. Très heureux.

En dehors du ski, comment occupez-vous votre existence ?

Je suis encore étudiant. Je suis des études dans le social à l’université de Courtrai. Cette année, avec la préparation des Jeux de Sotchi, je n’ai pas pu m’y consacrer. Mais je crois bien avoir des examens très bientôt. Je vais m’y remettre.