— Publié le 2 juillet 2019

Une vague de licenciements

AIBA

Les temps sont durs pour l’AIBA. Exclue du mouvement olympique et privée des Jeux de Tokyo 2020 (le tournoi et ses qualifications seront organisés par le CIO), la Fédération internationale de boxe a évité de peu la banqueroute. Mais ses caisses sont vides. Conséquence directe : une spectaculaire réduction des effectifs au siège de l’organisation à Lausanne. Le Marocain Mohamed Moustahsane, président par intérim de l’AIBA, l’a expliqué aux fédérations membres dans un courrier daté du 2 juillet : « Malheureusement, nous avons dû dire au revoir à un grand nombre d’employés de l’AIBA. Cependant, à partir du 1er juillet, l’AIBA continuera d’être dirigée par trois salariés à temps plein et son directeur exécutif, M. Tom Virgets. » Le dirigeant marocain confirme, dans ce même courrier, la tenue d’un congrès extraordinaire le 15 novembre 2019 à Lausanne. Il sera dominé par l’élection d’un nouveau président, appelé à succéder à l’Ouzbek Gafur Rakhimov, désormais empêché par les statuts de retrouver son siège.