— Publié le 18 mai 2018

La question russe divise le conseil

AMA

L’unité n’est plus de mise à l’Agence mondiale antidopage. Réuni jeudi 17 mai à Montréal, le conseil de la fondation a révélé ses divisions à l’occasion d’un débat animé sur la question russe. Pour faire simple, deux camps s’opposent: d’un côté les représentants des gouvernements, favorables à une ligne dure, partisans du maintien des sanctions contre le sport russe; de l’autre les représentants du mouvement olympique, plus mesurés et en plein questionnement sur l’opportunité de laisser la Russie à la porte. Parmi ces derniers, Patrick Baumann, le secrétaire général de la FIBA, membre du CIO et président de la GAISF. « Oui, nous avons des questions, a-t-il reconnu, cité par l’AFPNous ne remettons pas en question la feuille de route (imposée à la Russie). Nous demandons juste pour combien de temps nous voulons la suivre, pour les dix prochaines années, pour vingt ans, trente ans ? Est-ce que nous demandons au chef de l’Etat de venir s’excuser ? (…) Nous ne pensons pas que ce soit approprié. » La veille, le comité exécutif de l’AMA avait décidé de maintenir la suspension de l’agence russe antidopage (Rusada), toujours déclarée non conforme au code mondial. Une décision prise sans même un vote, et justifiée par l’absence de progrès du sport russe.