— Publié le 23 janvier 2020

Les championnats d’Europe Paris 2020, des enjeux partagés par tous

Communiqué

 

Dans un peu plus de 200 jours, Paris et la France vibreront au rythme des championnats d’Europe d’athlétisme Paris 2020 (25-30 août, au stade Charléty), qui marqueront le début de l’olympiade 2024, tant attendue par les fans et l’ensemble des acteurs du sport français. En assumant cette responsabilité, la Fédération Française d’Athlétisme et le comité d’organisation Paris Athlé 2020 n’ont ainsi d’autre ambition que de proposer un événement à la hauteur de l’excellence française en matière d’organisation sportive. Une ambition partagée par l’ensemble des partenaires, tournés vers la réussite inconditionnelle de l’événement.

Rampe de lancement de la prochaine olympiade, les 25e championnats d’Europe d’athlétisme affichent aujourd’hui un visage ambitieux. Dans 216 jours, ils propulseront le sport français dans l’ère des Jeux olympiques de Paris 2024. Un honneur, mais aussi une responsabilité : première vitrine de la l’expertise française en matière d’organisation événementielle sportive, leur réussite s’avère primordiale, malgré le contexte budgétaire.

« Notre budget de 17,4 millions d’euros (budget révisé en janvier 2020) est un budget aussi ambitieux que responsable, où des réductions de frais ont été opérées partout où cela était possible de le faire, explique Jean Gracia, président du comité d’organisation de Paris Athlé 2020. Toutefois, ce budget vise l’équilibre au terme de l’événement, ce qui signifie qu’en tenant celui-ci, la FFA n’aura pas à verser un centime pour compenser des pertes. Et les avancées actuelles quant à la réalisation des objectifs de revenus billetterie et marketing nous laissent penser que ce budget difficile pourra être tenu. Mais aujourd’hui, nous cherchons à l’améliorer. Des négociations vont dans ce sens, par exemple avec European Athletics et l’Eurovision dans le cadre de la production des images TV. D’une manière générale, nous avons bien évidemment besoin de l’ensemble de nos partenaires pour atteindre nos objectifs, budgétaires et autres. Et nos partenaires privés, comme la MAIF et le Crédit Mutuel, mais aussi institutionnels, tels la Commission Européenne, le Ministère des Sports, la Ville de Paris et la Région Ile-de-France, adhèrent également à cette démarche. »

Dans ce dispositif global, la Ville de Paris joue ainsi un rôle majeur et essentiel dans la réussite de l’événement. A la subvention d’organisation et la rénovation du stade Charléty s’ajoute en effet la mise à disposition gracieuse des espaces du Trocadéro durant la manifestation. « Un site exceptionnel pour la promotion des championnats et de l’athlétisme, selon Jean Gracia. Avec ses 70.000 visiteurs quotidiens, le Trocadéro constituera un élément clé et incontournable de ces championnats d’Europe. Il sera aussi une magnifique façon de respecter le cahier des charges de European Athletics, qui stipule depuis les championnats d’Europe 2012 que les cérémonies protocolaires doivent se tenir en dehors du stade de compétition. »

Dans ce contexte budgétaire aussi serré qu’ambitieux, le président de la Fédération Française André Giraud s’est exprimé mardi 21 janvier sur la hauteur des aides apportées par la Ville de Paris. Il s’en explique : « Emporté par la passion et dans un souci de parvenir à ce fameux équilibre financier, j’ai pu – et j’avoue que c’est dans ma nature de m’exprimer avec ferveur – évoquer de manière emportée le soutien de la Ville. Il n’en est évidemment rien, la Ville de Paris est à nos côtés depuis de nombreuses années. Le soutien de la Ville de Paris est assurément primordial pour la réussite de ces championnats d’Europe. A l’heure où des négociations sont naturellement engagées entre le comité d’organisation et nombre de ses partenaires pour permettre de proposer des championnats encore plus mémorables, je suis sûr du soutien indéfectible de tous. »

« L’intention de Paris 2020 est évidemment de réussir l’organisation de ces championnats d’Europe d’athlétisme, complète Jean Gracia. Cette réussite va dans l’intérêt de tous : de la FFA, de la ville de Paris, de European Athletics… et tout simplement de l’athlétisme. »