— Publié le 2 mars 2015

« Nous avons toutes les raisons d’être confiants et inspirés par Rio 2016, mais il n’y a cependant pas lieu de nous reposer sur nos lauriers »

Communiqué

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« Nous avons toutes les raisons d’être confiants et inspirés par Rio 2016, mais il n’y a cependant pas lieu de nous reposer sur nos lauriers »

Le président du CIO clôt sa semaine de visite à Rio fort du constat des progrès constants réalisés sur place

Le Comité International Olympique (CIO) vient d’achever aujourd’hui une semaine de travail bien remplie à Rio de Janeiro, avec la 8e visite de la commission de coordination des Jeux Olympiques de 2016, la première réunion de sa commission exécutive depuis l’approbation de l’Agenda olympique 2020 et la tenue de discussions entre le président du CIO, Thomas Bach, et la présidente du Brésil, Dilma Rousseff.

Le président du CIO a livré aujourd’hui les détails de sa réunion de deux heures avec la présidente du Brésil. Au cours de cette réunion, Dilma Rousseff a réaffirmé non seulement son engagement sans faille pour la réussite de la manifestation, mais également celui de tous les échelons de son gouvernement. Elle a assuré que tous les ministères au niveau fédéral feront tous les efforts possibles afin de veiller au succès des Jeux.

Les deux dirigeants ont également parlé des legs positifs que les Jeux laisseront à Rio et au Brésil. L’événement permettra de construire les nouvelles infrastructures dont la ville a énormément besoin. Parmi ces infrastructures, citons une nouvelle ligne de métro qui reliera les régions d’Ipanema et de Barra. L’amélioration du système des transports profitera à au moins un million de personnes à Rio. Auparavant, seulement 16 % de la population avaient accès aux transports publics à Rio. Après les Jeux, ce pourcentage devrait augmenter pour atteindre les 63 %.

Les Jeux seront également fédérateurs. Des centaines de petites entreprises ont été associées aux Jeux et ont pu être aidées et ainsi accéder aux appels d’offres pour des contrats d’un montant de plus de trois milliards de réaux brésiliens. Qui plus est, les 250.000 personnes qui se sont portées candidates pour être volontaires aux Jeux suivront des cours d’anglais ainsi qu’une formation.

Les Jeux Olympiques de 2016 à Rio seront les Jeux les plus participatifs de l’histoire, avec plus de sept millions de billets disponibles, dont 3,8 millions seront vendus pour 30 dollars américains au maximum. Les billets les moins chers coûteront 15 dollars américains. De plus, une réduction est prévue pour les étudiants et les personnes âgées et si ces derniers paient leur billet avec une carte de crédit, ils pourront même étaler le paiement sur plusieurs mois, ce qui rend les billets encore plus abordables. Bon nombre de Brésiliens auront aussi accès aux Jeux car le public pourra assister gratuitement à certaines épreuves.

Ainsi que l’a déclaré le président du CIO, Thomas Bach : « Un programme vraiment impressionnant est actuellement en place en termes de mobilisation et d’héritage pour ces Jeux. La commission exécutive du CIO a discuté de ce programme en détail. Le CIO souhaite quitter la cérémonie de clôture des Jeux non pas simplement avec un « au revoir » et un « merci ». Nous souhaitons en effet partir en sachant qu’un formidable héritage sera laissé aux Cariocas et au Brésil. Nous avons reçu d’excellents plans de la part du comité d’organisation et des autorités publiques pour utiliser les Jeux comme catalyseurs de changement social et de développement économique à Rio et au Brésil. Donc pour Rio, nous avons de nombreuses raisons d’être confiants et nous sommes en fait très inspirés par le projet relatif à l’héritage. Toutefois, nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers, car nous savons qu’il n’y a pas une minute à perdre dans les préparatifs. »

Au cours de la réunion de la commission exécutive du CIO, les membres ont également entendu un rapport portant sur les finances du comité d’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi, dont la tenue a permis de dégager un excédent opérationnel de 3,25 milliards de roubles (environ 50 millions de dollars américains).

Le CIO avait déjà décidé de transférer l’ensemble de sa part sur ce montant (soit 650 millions de roubles/10 millions de dollars américains) au Comité National Olympique (CNO) russe pour l’aider à développer le sport, la chaîne olympique et la création d’un Musée Olympique en Fédération de Russie.

En tout, le CIO a contribué à hauteur de 883 millions de dollars américains en soutien aux Jeux de 2014 à Sotchi, soit une augmentation de 83 millions de dollars américains par rapport aux estimations précédentes. Le CIO contribuera à hauteur d’1,5 milliard de dollars américains pour veiller au succès des prochains Jeux Olympiques d’été à Rio en 2016.

Le président du CIO a par ailleurs commenté : « Tout ceci témoigne de l’engagement du CIO à rendre les Jeux Olympiques faisables. Nous ne nous rendons pas dans les villes hôtes pour générer des revenus pour le CIO, mais pour investir dans le développement du sport à travers le monde. C’est pourquoi nous investissons 90 % de nos revenus dans le sport. »

Les membres de la CE ont également entendu des rapports des comités d’organisation des Jeux Olympiques de 2016 à Rio, de 2020 à Tokyo et des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver de 2016 à Lillehammer.

La délégation du comité d’organisation des Jeux Olympiques de 2018 à PyeongChang, placée sous la conduite de son président Cho Yang-Ho, a reconnu les défis que le comité rencontrait dans ses préparatifs. La commission exécutive du CIO a proposé son aide dans la mesure du possible. Cette proposition s’est traduite par la création d’un groupe de travail visant à favoriser l’intégration afin que toutes les parties prenantes soient associées autour d’une même table à PyeongChang pour accélérer le processus de prise de décisions et améliorer les échanges entre tous les partenaires.

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Le Comité International Olympique est une organisation internationale indépendante à but non lucratif, composée de volontaires, qui s’engage à bâtir un monde meilleur par le sport. Il redistribue plus de 90 % de ses revenus au mouvement sportif au sens large, soit chaque jour l’équivalent de 3,25 millions de dollars (USD) pour aider les athlètes et les organisations sportives à tous les niveaux dans le monde.

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