— Publié le 6 janvier 2020

René Fasel veut une réponse de la NHL

Pékin 2022

L’histoire se répète. A un peu plus de deux ans des Jeux d’hiver de Pékin 2022, la participation des joueurs de hockey-sur-glace de la NHL est loin d’être acquise. Mais, cette fois, la Fédération internationale (IIHF) ne veut plus rester dans l’incertitude. Son président, le Suisse René Fasel, a profité d’une conférence de presse organisée à Ostrava en marge des Mondiaux juniors pour accentuer la pression sur la NHL. « Nous aimerions obtenir une réponse le plus tôt possible afin de savoir s’ils viennent à Pékin, oui ou non, a expliqué René Fasel. La phase finale de qualification se jouera à la fin août et au début septembre, alors nous devons avoir une réponse de la NHL avant cette période. En le sachant tardivement pour les Jeux de PyeongChang 2018, nous avions eu des problèmes pour trouver des joueurs et pour bâtir une bonne équipe, surtout pour le Canada et les États-Unis. Si on le sait tôt, ces équipes auront le temps de former une équipe compétitive et, de notre côté, nous pourrons organiser toute la logistique. » Pour rappel, la NHL avait annoncé sa décision de ne pas libérer ses joueurs pour les Jeux d’hiver 2018 seulement 10 mois avant l’événement. En novembre dernier, Gary Bettman, le patron de la ligue nord-américaine, a entretenu le doute en répétant qu’une présence des meilleurs joueurs du monde au prochain tournoi olympique représentait un « énorme défi. » Mais René Fasel se dit optimiste : « Avec Gary Bettman, nous nous sommes parlés juste avant les fêtes pour nous dire bonjour. Je suis un éternel optimiste. Nous devons faire tout ce qui est possible pour avoir les meilleurs joueurs aux Jeux olympiques parce que notre mission est de promouvoir notre sport, surtout en Asie qui abrite les deux tiers de la population mondiale. Gary est une personne intelligente, mais je sais qu’il ne veut pas dire oui parce qu’il veut négocier. C’est un bon homme d’affaires. Il a fait gonfler les revenus de sa ligue de 600 millions à 5 milliards dans les 20 dernières années. On aura beaucoup de plaisir à négocier au cours des six, sept prochains mois. »