— Publié le 31 octobre 2019

Mustapha Berraf met les choses au point

ACNOA

Mis en cause dans son propre pays, l’Algérie, et contesté comme président de l’Association des comités nationaux olympiques africains (ACNOA), Mustapha Berraf ne reste pas muet face aux critiques. Le dirigeant algérien se défend. Mieux : il met les choses au point. « Les accusations mensongères dont j’ai fait l’objet en Algérie ont vu leurs auteurs se rétracter publiquement devant l’opinion, lorsque nous avons fourni les preuves de notre acquittement définitif par la justice algérienne, a-t-il précisé à FrancsJeux. Ces accusations formulées à la légère n’ont eu aucune suite d’ordre judiciaire. » Voilà pour la partie algérienne. Concernant l’ACNOA, où une motion de défiance a été déposée à l’occasion de la dernière assemblée générale, le mois dernier à Doha, Mustapha Berraf précise : « Un seul point figurait à l’ordre du jour, il portait sur la révision des statuts et règlements. Les manœuvres et tentatives de déstabilisation émanant de certains comités nationaux olympiques n’ont trouvé aucun écho auprès de notre écrasante majorité, laquelle est bien consciente que l’heure est au redressement et à la bonne gouvernance conformément aux orientations du CIO. La lettre faisant état d’irrégularités (…) n’a eu aucun écho auprès de nos membres, si ce n’est de renforcer davantage notre unité. Quant à la signature d’un supposé contrat avec le groupe Lagardère pour les Jeux Africains de Rabat, elle n’a pu se concrétiser en raison des délais très courts et des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de ce projet. Enfin, les mesures de contrôle et d’audit mises en place par la Solidarité olympique ne permettent aucun écart dans la gestion et le fonctionnement de notre organisation. Toutes les dépenses et subventions sont budgétisées dans le cadre de programmes bien établis sur un plan quadriennal. »