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— Publié le 3 décembre 2019

Avant l’AMA, le CIO s’empare du dossier russe

Institutions Focus

La Russie. Encore et toujours la Russie. Les membres de la commission exécutive du CIO pourront certes respirer le bon air du canton de Vaud, ces trois prochains jours à Lausanne. Mais ils débattront une nouvelle fois du dossier russe et des sanctions à infliger, ou pas, à son mouvement olympique.

A quelques jours de la décision de l’Agence mondiale antidopage (AMA), annoncée pour lundi 9 décembre, la réunion de la commission exécutive du CIO (mardi 3 au jeudi 5 décembre) affiche un solide ordre du jour. Mais, parmi tous les sujets listés, la question russe se présente comme le plus délicat.

Que décidera le « gouvernement » du CIO ? La réponse a déjà été partiellement apportée par un communiqué publié la semaine passée, après l’annonce d’une recommandation d’exclusion de la Russie pour une période de 4 ans, formulée sans nuance par le Comité de révision de la conformité de l’AMA.

Dans son texte, le CIO condamne avec « la plus grande fermeté » les agissements des responsables à l’origine de la manipulation des données extraites du laboratoire de Moscou. Il exprime également sa volonté de soutenir les sanctions « les plus sévères » à l’égard de la Russie.

Mais, fidèle à sa position, le CIO pointe le fait que la responsabilité du comité olympique russe n’est pas mise en cause dans le rapport du Comité de révision de la conformité de l’AMA. Surtout, il insiste sur l’importance de protéger les athlètes russes non impliqués dans les affaires de dopage.

Sauf surprise, la commission exécutive du CIO devrait s’inscrire dans la même logique. En clair, elle condamnera les autorités russes, mais se montrera plus clémente à l’égard des acteurs du mouvement olympique, athlètes et dirigeants, au nom de la présomption d’innocence.

Pour le reste, la réunion de Lausanne s’annonce plus consensuelle. Thomas Bach et sa garde rapprochée entendront un rapport de la commission de coordination des Jeux de Tokyo 2020 et Paris 2024.

Dans le premier cas, une question dominera les discussions : le marathon et les épreuves de marche. Leur délocalisation à Sapporo n’est plus sujet à débat, elle est acquise. Reste à s’entendre sur les dates et le parcours.

Les organisateurs japonais proposent de donner le départ et juger l’arrivée au parc Odori, au cœur de la ville. Mais la commission exécutive devra décider de la nature du parcours et, surtout, des dates des épreuves. John Coates, le président de la commission de coordination, plaide pour un maintien du marathon masculin dimanche 9 août, dernier jour des Jeux de Tokyo 2020.

Dans le cas des Jeux de Paris 2024, le choix du site du surf, l’un des quatre sports additionnels proposés par le comité d’organisation, devrait être discuté par la commission exécutive. Tahiti, en Polynésie française, semble tenir la corde. Mais Thomas Bach n’a jamais caché sa préférence pour une option moins éloignée du cœur des Jeux.

Autres sujets de discussion : le programme des sports des Jeux de la Jeunesse 2022 à Dakar, au Sénégal ; la situation de l’AIBA, suspendue par le CIO depuis le mois de juin dernier ; et la liste des candidats à la commission des athlètes. A ce jour, ils sont six à figurer parmi les postulants : le hockeyeur sur gazon irlandais David Harte, la nageuse italienne Federica Pellegrini, le basketteur espagnol Paul Gasol, la perchiste grecque Katerina Stefanidi, le triathlète anglais Alistair Brownlee, et  le marin chypriote Pavlos Kontides. Mais la liste pourrait s’allonger.