— Publié le 27 février 2018

Emmanuel Macron en visite au chantier olympique

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Les Jeux de PyeongChang sont terminés, le boulot continue pour l’équipe de Paris 2024. A fond. Avec une dimension très politique. Au programme de la semaine: une visite d’Emmanuel Macron au Stade de France, ce mardi en début d’après-midi, puis un premier conseil d’administration du comité d’organisation, vendredi 2 mars au Bourget. Copieux.

Premier acteur, par ordre d’apparition: Emmanuel Macron. Le président français a plusieurs fois mouillé sa chemise pendant la campagne de candidature. Il avait reçu à l’Elysée, en mai dernier, les membres de la commission d’évaluation. Il avait participé très activement aux Journées olympiques, le mois suivant. En juillet, il s’était rendu à Lausanne, à l’occasion de la session extraordinaire du CIO entérinant le principe d’un double vote 2024-2028.

Cette fois, Emmanuel Macron veut entrer dans le concret. Il doit débuter sa séquence olympique par une visite au Stade de France, site des cérémonies et des épreuves d’athlétisme. Il doit s’y faire présenter le projet de rénovation d’une enceinte vieille de seulement 20 ans, mais déjà un tantinet dépassée. Dans la perspective des Jeux, le Stade de France doit subir un lifting dont le coût est estimé à 70 millions d’euros.

Précision de l’Elysée: « Les acteurs sont aujourd’hui en place et le temps est venu de lancer concrètement les chantiers ». Au boulot, donc.

Au Stade de France, Emmanuel Macron ne se contentera pas de découvrir des plans et une feuille de route. Il doit également s’entretenir avec tous les premiers de cordée, dont la ministre des Sports, Laura Flessel, le président du COJO, Tony Estanguet, la maire de Paris, Anne Hidalgo, le délégué interministériel aux Jeux de Paris 2024, Jean Castex, la présidente du comité paralympique français, Emmanuelle Assmann. L’occasion est d’importance, ils seront tous là.

Etape suivante: le gymnase Jesse Owens à Villetaneuse, en Seine-Saint-Denis. Une halte tendance basket-ball. Boris Diaw, le capitaine de l’équipe de France, et Jean-Pierre Siutat, le président de la Fédération française de basket-ball (FFBB), attendront le chef de l’Etat en compagnie d’un groupe de jeunes joueurs locaux, membres du centre « Génération basket » de la ville. Toujours selon l’Elysée, l’échange devrait porter sur les attentes de la nouvelle génération pour un événement censé transformer leur département et la société toute entière.

Enfin, Emmanuel Macron bouclera la séquence, et la journée, par un dîner organisé dans un salon de l’Élysée. Parmi les convives, certains de ses compagnons de virée en Seine-Saint-Denis, mais surtout les présidents d’une vingtaine de grandes entreprises françaises. Le chef de l’Etat détaillera à leur intention toutes les bonnes raisons de s’engager dans un événement dont ils pourront retirer image et profit. L’exercice s’annonce sans douleur: ils sont déjà tous convaincus.

Deuxième temps fort: le conseil d’administration du COJO Paris 2024, vendredi 2 mars. Le premier du genre. Autour de la table, tous les porteurs du projet: Etat, région Ile-de-France, mairie de Paris, comité national olympique, comité national paralympique. A la place du chef, Tony Estanguet. La réunion se veut très fondatrice. Etienne Thobois, le directeur général du COJO, explique: « Elle donnera à Tony (Estanguet) l’occasion de rappeler à tout le monde les 5 chantiers prioritaires: vision, organisation, héritage, revue de projet technique et héritage ».